La sérigraphie et les initiatives entrepreneuriales

 

La sérigraphie est une technique d’impression utilisée de façon artisanale et industrielle. C’est une technique qui se travaille à l’aide d’une soie de sérigraphie, de types de pochoir et d’encres diverses. Cette méthode est principalement utilisée en publicité ou pour l’impression sur vêtements. La méthode artisanale est principalement enseignée au niveau CEGEP et universitaire aux étudiants inscrits dans un programme artistique.

 Dans la classe d’art, elle est enseignée à différents niveaux à partir de la première secondaire. Cette technique passionne les élèves qui voient beaucoup de possibilités de création au niveau des affiches, des T-shirts personnalisés et des objets du quotidien.  Quelques groupes d’élèves se sont créés des petites entreprises au fil des années. L’enseignement de cette technique apporte beaucoup de fierté à l’élève et de reconnaissance des pairs.

Projet inspiré de Muséomix – l’art numérique qui fait bouger

En première secondaire, les élèves se penchent sur la création d’illustrations numériques. Ils travaillent des logiciels de traitement de l’image tel que Gimp. Mais pourquoi s’arrêter au dessin? Les élèves, adeptes des jeux vidéo et des jeux de rôle, animent des personnages au format numérique à l’aide de caméra Kinect.  Les personnages à l’écran réagissent alors aux mouvements des corps des élèves et des spectateurs. Cela devient très intéressant lorsque l’œuvre devient alors interactive. Elle n’Est plus là que pour être contemplée, mais animée. Cette  création incite des spectateurs à bouger, danser et même sauter.

Connaître ces gens qui créent ma communauté

Le collège Sainte-Anne se situe dans la ville de Lachine.  Les élèves se sont intéressé aux citoyens de Lachine, principalement aux nouveaux arrivants venus d’un peu partout dans le monde, qui s’y sont installé dans les dernières année pour connaître une vie meilleure. Les élèves ont fait le portrait vidéo, sonore et photographique de ces individus riches en expériences.

Investir la galerie et l’espace collectif

La classe d’art s’est transformée l’an dernier. À la demande du directeur général, j’ai été chargée de faire le design d’une maison ancestrale afin de l’adapter aux besoins d’une classe d’art. Cette maison à deux étages s’est vue transformée en espace galerie, local de conception numérique, espace de création plastique, sous-sol pour les créations photographiques, etc. Les élèves ont investi l’espace en créant des œuvres uniques qu’ils ont disposé selon les besoins et envies.

Art interactif – Quand le spectateur fait partie de l’oeuvre

Cliquez ici pour voir la vidéo.

De plus en plus, les élèves rencontrent des oeuvres interactives dans les musées, les galleries et les espaces publiques. À Montréal, plusieurs artistes s’y intéressent et s’approprient cet art. C’est pourquoi cette année, les élèves de deuxième secondaire ont rencontré Mouna Andraos, co-fondatrice de Daily tous les jours, studio qui est entre autre créateur des 21 Balançoires au Quartier des Spectacles. Suite à cette rencontre inspirante, les élèves ont travaillé sur des oeuvres interactives personnelles. À l’aide de Makey Makey et de logiciels de programmation, ils ont inventé des installations qui impliquent directement le corps du spectateur. Le résultat est parfois stupéfiant. Lorsqu’on offre les outils aux élèves, il est impressionnant de voir jusqu’où leur sens de l’innovation est développé. Voici un exemple de blog créé par une équipe de travail d’élèves de 2e secondaire.

Recyclage et oeuvre collective